Les votes à l’Assemblée s’enchainent pour détricoter l’écologie. Sale temps pour la Nature et les Français,
En Commun! dénonce la suppression des ZFE, zones à faibles émissions par les députés mais aussi la réduction du ZAN, dispositif zéro artificialisation nette, créé en 2021, inspiré par la Convention citoyenne pour lutter contre la bétonnisation des espaces naturels et agricoles.
Quelles sont les solutions alternatives proposées par ceux qui suppriment ces dispositifs ? Qu’est-il prévu pour éviter les 40000 morts prématurées par an dues à la pollution de l’air ? et pour lutter contre la bétonisation qui supprime des terres agricoles précieuses et qui va aggraver les sécheresses, les inondations et donc les effets du changement climatique ?
Améliorer les lois : OUI mais les supprimer sans solution : NON. Faire de la politique politicienne sur des sujets aussi importants est irresponsable et menace la santé des Français.
Nous condamnons les postures populistes du RN et de LFI qui mêlent leur voix pour mieux accélérer la destruction de nos écosystèmes et annuler les politiques qui permettent juste à tous de mieux respirer.
Nous dénonçons l’abstention de certains écologistes dont les voix auraient pu empêcher ce recul mortifère pour la planète et ses habitants.
Nous saluons les députés responsables, qui osent affirmer que simplifier la vie publique, ce n'est pas anéantir des textes ou des cadres permettant de mieux vivre. La France a besoin de règles justes, claires et applicables.
Les votes sur le projet de loi sur la simplification écologique nous alarment tous les jours et cela seulement quelques jours après la PPL Duplomb et les tours de passe-passe parlementaires pour empêcher les députés d’examiner le texte et renvoyer en CMP la version sénatoriale. Dans notre communiqué du 27 mai, nous dénoncions d’une part les demandes de réautorisation des néonicotinoïdes et d’autre part le projet d’encadrer dangereusement les travaux et la transparence de l’Anses.
A croire que certains parlementaires n’ont pas lu le Code de l’environnement et le principe de non-régression, selon lequel la protection de l'environnement, assurée par les dispositions législatives et réglementaires relatives à l'environnement, ne peut faire l'objet que d'une amélioration constante, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment.